L’âge auquel on envisage une prothèse du genou évolue avec les avancées médicales, offrant même aux jeunes souffrant de problèmes articulaires graves des alternatives chirurgicales innovantes.
Malgré la possibilité de repousser une intervention, la préparation du·de la patient·e à la chirurgie devient essentielle. Des programmes d’exercices adaptés, soutenus par une technologie innovante, permettent de renforcer les muscles de manière indolore avant et après l’intervention, favorisant une récupération rapide et réduisant les risques de complications.
L’innovation dans la rééducation du genou redéfinit la perspective chirurgicale, offrant une approche personnalisée pour répondre aux besoins spécifiques de chaque patient·e, quel que soit leur âge.
L’âge auquel on envisage une prothèse du genou, qu’elle soit partielle ou totale, peut varier considérablement, mais il est généralement associé à des personnes plus âgées, souvent au-delà de 60 ans. Cependant, avec les avancées médicales, même des individus plus jeunes peuvent bénéficier de ces interventions en cas de problèmes articulaires graves. Malgré cette possibilité, il est crucial de souligner l’importance de la thérapie par l’exercice pour retarder autant que possible la nécessité d’une intervention chirurgicale.
Des programmes d’exercices adaptés peuvent : renforcer les muscles, améliorer la stabilité articulaire et réduire la douleur, offrant ainsi une alternative proactive à la chirurgie. La prévention, à travers un mode de vie actif et des exercices recommandés par des professionnels, peut retarder voire éviter les problèmes du genou, même avec le vieillissement, tout en offrant des bénéfices significatifs aux personnes plus jeunes confrontées à des troubles articulaires.
En outre, plusieurs raisons incitent généralement à repousser une prothèse chez les individus plus jeunes :
- Durée de vie limitée des prothèses : Le remplacement devient souvent nécessaire après un certain temps, poussant les personnes plus jeunes à subir plusieurs interventions au fil du temps, ce qui n’est pas idéal.
- Risques chirurgicaux accrus : Les complications post-opératoires et les infections sont des risques associés à la chirurgie de remplacement du genou.
- Usure prématurée des prothèses et descellement : Les activités plus intensives et dynamiques associées à une population plus jeune peuvent accélérer l’usure des prothèses.
- Nature irréversible de la procédure : La prothèse du genou est considérée comme une mesure de dernier recours en raison de son caractère irréversible. Une fois en place, c’est impossible de revenir en arrière.
Cependant, dans certains cas, une prothèse du genou devient la seule option viable pour restaurer la fonctionnalité articulaire et améliorer la qualité de vie du patient.
Lorsque la chirurgie devient inévitable, l’exerthérapie devient essentielle pour préparer de manière optimale le·la patient·e avant l’intervention.
Cette approche ciblée, soutenue par notre technologie innovante utilisant des machines connectées, permet aux patients de renforcer leurs muscles en respectant leur biomécanique, avant et après l’intervention, de manière indolore. Les bénéfices sont multiples, renforçant les muscles de soutien, favorisant la stabilité postopératoire et réduisant le risque de complications. La personnalisation des programmes d’exercices, élaborée en collaboration avec des professionnels de la santé, garantit une approche holistique, maximisant les chances de succès chirurgical et facilitant une récupération optimale.
PROBLÈMES POUVANT MENER À UNE PROTHÈSE DE GENOU
Plusieurs problèmes de genou peuvent conduire à la nécessité d’une prothèse partielle ou totale du genou. Les principaux problèmes incluent :
- Arthrose : C’est la principale raison pour laquelle de nombreuses prothèses de genou sont réalisées. L’arthrose du genou est une usure progressive du cartilage qui recouvre les extrémités des os. Lorsque le cartilage est gravement endommagé, les os frottent directement les uns contre les autres, provoquant douleur, raideur et perte de mobilité.
- Arthrite rhumatoïde : Cette maladie inflammatoire affecte les articulations et peut entraîner une destruction progressive du cartilage du genou. Dans les cas graves, une prothèse totale de genou peut être nécessaire pour restaurer la fonction articulaire.
- Lésions ligamentaires graves : Des blessures graves aux ligaments du genou, telles que les ligaments croisés, peuvent entraîner une instabilité articulaire et des dommages à long terme, nécessitant éventuellement une intervention chirurgicale de remplacement du genou.
- Autres formes d’arthrite : Outre l’arthrose et l’arthrite rhumatoïde, d’autres formes d’arthrite, comme l’arthrite post-traumatique ou l’arthrite septique, peuvent également nécessiter une intervention chirurgicale pour restaurer la fonction articulaire.
- Fractures graves : Des fractures complexes ou des dommages étendus aux os du genou peuvent nécessiter une intervention chirurgicale avec la pose de prothèses pour rétablir la stabilité et la fonction.
- Tumeurs osseuses : Les tumeurs osseuses malignes ou bénignes peuvent affecter le genou, nécessitant parfois une prothèse après l’ablation de la tumeur.
- Déformations congénitales ou acquises : Des anomalies congénitales ou des déformations acquises peuvent entraîner une détérioration de l’articulation du genou au fil du temps, rendant nécessaire une intervention de remplacement.
- La PTG (Prothèse totale du Genou) est l’une des chirurgies orthopédiques les plus courantes, avec une augmentation constante due au vieillissement de la population.
- Plus de 90 % des patients ayant subi une PTG rapportent une amélioration significative de la douleur et de la fonction articulaire.
- La Suisse, en raison de sa population vieillissante, connaît également une augmentation du nombre de prothèses totales de genou.
- Les hôpitaux suisses pratiquent régulièrement des prothèses totales de genou pour traiter l’arthrose avancée et d’autres affections articulaires.
M. FLEURY, 3 SEMAINES APRÈS UNE PROTHÈSE TOTALE DU GENOU
M.Fleury a été opéré d’une Prothèse Totale du Genou droit.
Grâce à l’Exertherapie (thérapie par l’exercice) avant l’opération et tout de suite après, il a pu récupérer la fonction très rapidement et sans douleur.
A la clinique de rééducation Dr.E. l’utilisation de machines intelligentes nous permet de mettre en place des programmes adaptés à la force et à l’amplitude de chacun·e tout en respectant leur biomécanique. L’entraînement se fait ainsi sans douleur et peut être adapté à tout moment en modifiant les charges et les amplitudes, en fonction de la progression. La récupération se fait de manière douce et régulière.
TÉMOIGNAGE DE MR. JEAN-LUC FLEURY. PRÉPARATEUR PHYSIQUE :
« Suite aux multiples interventions pour des LCA et autres arthroscopies que j’avais eues depuis 1992, j’ai, à chaque fois, fait une rééducation à l’aide de machines standard (style fitness) et autres machines isocinétiques. Entre les mains des masseurs et physios, ma convalescence s’est bien passée, j’étais très satisfait du résultat final.
30 ans après, le Dr Echeverri a accepté de m’opérer pour une PTG (Prothèse Totale du Genou) malgré mon jeune âge. Ça faisait environ 5 ans que je ne pouvais plus rien faire sans avoir des douleurs intenses.
Avant de me faire opérer le Dr. Echeverri m’a demandé de faire 2×9 séances de « renforcement thérapeutique » à l’aide d’appareils contrôlés. Je me suis dit que c’était une blague. Cependant je me suis plié à ses exigences. Je peux vous assurer qu’il avait raison sur toute la ligne. En plus de faire de la musculation intensive, je pouvais le faire quasiment sans douleur.
Le soir même de mon opération j’étais debout avec des cannes anglaises, le lendemain je commençais à me déplacer sans cannes.
4 jours après mon opération et un jour après ma sortie de l’hôpital je commençais mes séances de rééducation chez Dr.E. à hauteur de 3 fois par semaine, plus les exercices que j’ai fait à la maison.
3 semaines après l’opération, je plie le genou à 120 degrés, j’ai une extension de 95% en actif et 99% en passif, je monte et descends les escaliers sans soucis. Je commence à faire des squats et du skipping. J’ai pu reconduire après deux semaines.
Sans cette thérapie mécanique pré et post-opératoire je n’en serai pas à ce niveau aujourd’hui. »
En conclusion, l’innovation dans la rééducation du genou, qu’il s’agisse de repousser une intervention, ou de mettre en place une prothèse totales ou partielle, ainsi que de l’intégration de l’exerthérapie, redéfinit indubitablement la mobilité sans douleur pour de nombreuses personnes confrontées à des problèmes articulaires complexes.
Les avancées notables dans divers domaines, tels que la technique chirurgicale, l’anesthésie, les implants et les approches de rééducation, ouvrent de nouvelles perspectives pour une récupération plus rapide et moins douloureuse.
Ainsi, ces avancées offrent non seulement une amélioration significative de la qualité de vie pour ceux qui souffrent de problèmes de genou, mais également une approche plus personnalisée et ciblée pour répondre aux besoins spécifiques de chaque individu. En résumé, l’innovation dans la rééducation du genou représente une étape importante vers une mobilité retrouvée, permettant aux patients de vivre plus pleinement et activement, libérés des contraintes douloureuses qui ont pu entraver leur quotidien.